| |
TROUBLES DE L'APPRENTISSAGE
  Q/ 150803002 - Ecole Elementaire - trouble de l'apprentissage Ma fille a 10 ans, élève de CE2 présente des difficultés combinées qualifiées de dyspraxie et dysorthographie. Ses apprentissages à l'école sont plus lents que sa sœur aînée. Elle est volontaire et fait des progrès. Elle bénéficie de l'aide d'une AVS 12 heures par semaine, cela lui permet d'ordonner son travail et d'éviter la dispersion. La classe dure 24 heures par semaine, peut-on avoir une AVS à plein temps ? R/ L'Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS) est une aide physique et intellectuelle pour accompagner l'élève pour "ce qu'il ne peut pas faire seul" ou qu'il est en train de maîtriser. L'AVS intervient sur les directives et la responsabilité de l'enseignant de la classe. Cette assistance peut organiser le travail redire les consignes, analyser les erreurs mais a pour inconvénient de ne pas développer les capacités d'autonomie, à analyser les situations, à chercher l'information, à imaginer des hypothèses, construire des raisonnements. Tout élève qui bénéficie d'une aide, prend rapidement l'habitude de la solliciter devant le premier obstacle. L'élève apprend mais surtout s'apprend, il construit ses connaissances. Pour apprendre le métier d'écolier/élève, votre fille doit avoir des temps de de travail sans assistance. L'emploi du temps de l'AVS a été établi par le référent de scolarité de la classe. L'AVS est présente pour aider votre fille dans les matières qui sont les plus difficiles pour elle. Le PPS arrêté par la MDPH fixe le nombre d'heures par semaine, d'intervention d'une AVS. S'il vous paraît insuffisant, vous pouvez, par l'intermédiaire du référent de scolarité, lors des rencontres de suivi, à ce que cette dotation soit augmentée. est nécessaire d'étayer votre demande par un compte rendu de l'enseignant et du médecin spécialisé qui suit votre fille.  J'ai 3 enfants : Marine en 5ème, Jérôme entre en CM1 et Bertrand en grande section de maternelle. Il a été maintenu en maternelle pour son retard de développement dû à sa trisomie 21. Jérôme et Bertrand étaient scolarisés dans le même groupe scolaire, Jérôme accompagnait son frère en maternelle. Pour la rentrée de Septembre 2015, jérôme nous a demandé de changer d'école, il ne veut plus accompagner son frère. Cela nous surprend car Jérôme a toujours été un garçon serviable et généreux avec sa soeur, son frère et ses camarades. Que faire ? Le changement d'école possible nous cause des problèmes d'organisation pour les trajets.
R/Avoir un enfant handicapé est une épreuve pour les parents, mais aussi pour ses frères et sœurs, une violence non choisie. Jérôme, pour faire court, ne veut plus être le "frère du trisomique", cette charge et cette image sont devenues trop lourdes pour lui, il faut nécessairement agir, face à cette demande légitime. Vous pouvez accéder à la demande de Jérôme, en évitant de le culpabiliser sur les complications que cela peut provoquer. Si cela n'est pas possible naturellement, il faut le décharger du "tutorat" de son frère. Pour Jérôme quelques entretiens avec un pédopsychiatre (remboursé par la SS) ou un psychologue clinicien (non remboursé par la SS) peuvent l'aider à verbaliser cette situation devenue trop lourde. Votre médecin traitant peut utilement vous indiquer un praticien dans votre quartier. Q/150527001 - CE1 - CMPP - CMPEA Mon fils de 9 ans est en CE1, l'école n'est pas son fort, il a été vu par une psychologue scolaire qui me conseille de prendre rendez-vous auprès du CMPP de mon secteur ou auprès du CPEA. Quelles sont les différences des aides entre les deux ? Que choisir ?
Réponse :
A savoir : il y a des délais d'attente …6 mois à 1 an ! Conseils : commencer par s'inscrire sur une liste d'attente et préparer un dossier pour chaque liste d'attente. Faire un suivi régulier pour connaître l'état d'avancement de votre demande et vérifier si votre dossier est complet. En attendant, vous pouvez consulter au plus tôt votre médecin traitant qui vous conseillera éventuellement une consultation spécialisée.
Quelle différence entre le CMPEA et le CMPP ? On rencontre des différences suivants les départements. Pour le Gard, par exemple, le CMPEA (Centre Médical Psychologique pour enfants et adolescents) a le devoir de recevoir les personnes assez vite, il oriente mais assure peu le suivi.
Le CMPP (Centre médical Psycho-Pédagogique) travaille par secteur et traite des troubles de l'apprentissage, psychologiques, pour des enfants qui ont besoin d'une assistance globale, parfois même avec une prise en charge au long court.
Q/150527004 - collège - DYS - PPS Les aménagements pédagogiques nécessaires ne sont pas appliqués en collège (élève DYS). Comment les faire mettre en œuvre? Les professeurs ont-ils l'obligation de les appliquer ? Et le principal du collège, quelle est sa responsabilité ? Et l'enseignant référent, à quoi peut-il bien "servir" dans cette situation ? R/Le Projet Personnalisé de Scolarisation PPS définit dans le respect des programmes et des règles et concours, les adaptations et aménagements nécessaires à la scolarisation d'un élève handicapé, Il a force réglementaire, et s'impose.
Le référent de scolarité est chargé de sa mise œuvre et du suivi du PPS, il est rompu à la négociation et à la médiation.
Le Professeur principal, qui participe aux réunions de suivi du PPS, est le relais auprès de ses collègues professeurs intervenant dans la même classe. Le Principal du collège, fonctionnaire d'autorité est chargé de faire respecter la législation et la réglementation, et donc de la mise en œuvre du PPS. Marion est née en 2008, elle est scolarisée en GS maternelle, elle bénéficie de 12 heures d'AVS par semaine, elle fait des apprentissages de niveau PS/MS. Elle est suivie par le CMPP (orthophonie+psychomotricité+psychothérapie). Après avoir refusé d'envisager une orientation IME l'année dernière, les parents ont accepté (grâce au travail conjoint et obstiné de la psychologue scolaire et de l'enseignant réfèrent) cette année de faire cette démarche. Aujourd'hui, cette élève est déjà notifiée "IME" par la CDA. Or, il s'avère qu'il n'y aura pas de place en IME en septembre prochain. Quelle solution pour cette élève? (maintien une année supplémentaire en GS Maternelle ? Passage CP inenvisageable par l'enseignante ? Affectation par dérogation de l' IEN-ASH en CLIS ?). R/ Marion est soumise à l'obligation scolaire, le référent de scolarité, sous la responsabilité de l'IEN de votre secteur géographique et de l'IEN chargé de la scolarisation des élèves handicapés doivent, avec vous, trouver la scolarisation la plus profitable, pour une année, pour Marion.
Deux possibilités sont envisageables : 1. le maintien en maternelle en Grande Section pour une année, pour affermir les compétences dans le langage, la communication, enrichir son vocabulaire, poursuivre sa scolarisation, et l'autonomie, l'assurance de soi, le développement corporel.
2. l'entrée en CLIS est possible, en fonction des places disponibles et de l'accord de la MDPH. A ne pas oublier : - La CLIS peut être éloignée du lieu de résidence de la famille, un transport par taxi doit être prévu, la durée des trajets peut être très fatigante pour Marion.
- Le maintien de l'accompagnement par AVS est à maintenir sauf si la CLIS dispose d'une AVS à temps complet dans la classe.
|
|
