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Parent d'élèves en situation de handicap
un nouveau métier ?

 

 
 
 
   
 

Peinture école maternelle mains
 
ECOLE MATERNELLE
 
Les enfants qui ont 3 ans au cours de l'année civile du 1er janvier au 31 décembre ont droit à être scolarisés à la rentrée scolaire suivante.
L'école maternelle n'est pas une halte-garderie, on y fait des apprentissages programmés, la fréquentation est régulière.
 
Information rentrée scolaire 2015 : pour une rentrée plus sereine...
Dès le mois de septembre, l'allocation de rentrée scolaire (ARS) sera assouplie pour les enfants en situation de handicap.
 Jusqu'à maintenant l'ARS était réservée aux élèves handicapés ayant intégré l'école élémentaire. Désormais, les enfants de plus de 6 ans bénéficieront de l'allocation même s'ils sont encore scolarisés en maternelle. Cette mesure met fin à une situation qui pénalisait les parents et pouvait être un frein à la bonne intégration de leurs enfants à l'école.

 

Question 160206001 - Maternelle - troubles de la communication - AVS
 
 
Notre Titou effectue actuellement sa quatrième année de maternelle. Dès la naissance, nous avons su qu'il serait "différent". A 3 ans, nous l'avons pourtant inscrit en maternelle. La première année, il y est très peu allé trop de retard du développement psychomoteur. Il a donc effectué une "première" deuxième année en P.S. La MDPH a été saisie. Il est reconnu handicapé, bénéficie d'une scolarisation de 6h avec AVS. Il ne possède pas le langage et ses trois ans effectifs de maternelle n'ont permis aucun apprentissage, sauf moteur. Nous souhaitions qu'il soit orienté vers un IME mais il n'y a pas de places, et il ne relève pas d'un ULIS école. Peut-on demander à le maintenir pour une deuxième fois en G.S., pour nous soulager un peu ? Peut-être y aurait-il un "déclic" ? Il aura 7 ans à l'automne prochain. Cinq années de scolarité en maternelle sont peut-être possibles, dans son cas ? Nous n'osons pas en parler de peur de "rater" une place en IME si cette suggestion est retenue.
Réponse : 
La suite de la prise en charge  de  votre fils, du  point  de vue scolaire et éducatif est  l'IME (Institut Médico-Educatif), il a  besoin d'accompagnements spécifiques.  Il faut  prendre contact  avec  le  référent  de scolarité  pour     qu 'il vous facilite un  rendez-vous avec le Directeur de l'IME pressenti  pour l'accueil de votre fils. Parmi toutes  les  notications de  la  MDPH pour  les entrées que reçoit un directeur d'établissement, la sélection  des  candidats retenus est faite sous  son autorité  selon des  critères, qu'il doit   "normalement" communiquer aux  parents. Vous pouvez également solliciter le référent de scolarité  pour  qu'il vous indique  la pratique  de la MDPH de votre département concernant les notifications d'orientation. La notification peut-elle proposer plusieurs  solutions ? Dans  votre cas  par exemple : -IME troubles du développement et  des apprentissages, -Par défaut- maintien à l'école maternelle, suivi par un SESSAD et AVS 18h par semaine.
IL est temps d'agir,  pour proposer à votre fils une solution raisonnable pour septembre 2016. Dans tous les cas,  le référent de scolarité  est  votre interlocuteur.  Merci  de  nous  informer  des suites  de vos démarches .
 
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Q/ 151012001 - maternelle - troubles du langage
L'enfant d'une amie présente des troubles du langage, présentement, il ne parle toujours pas à 3 ans, et a appris à marcher très tard. Vers qui puis-je orienter mon amie pour un diagnostic et surtout pour définir quel environnement scolaire serait approprié pour accompagner cet enfant au mieux pour son entrée à l'école.

R/ En premier lieu, votre amie doit consulter  le médecin  de la famille  ou  le pédiatre,  différents examens : moteurs, auditifs, visuels,  neurologiques ..... doivent permettre  d'explorer  les différentes  causes possibles. Un service de pédiatrie  hospitalier est une  bonne  solution pour avoir rapidement  tous ces examens et poser le début  d'un diagnostic,  cela évite  de diluer sur plusieurs semaines   des interrogations et des réponses partielles  qui alimentant le stress de l'enfant et de sa famille. Vu  l'âge  et ce qui est dit de  l'enfant, il y a nécessité d’agir de manière radicale, même  si c'est  très douloureux pour les parents. 
Il est très utile de fournir aux spécialistes  qui examinent   l'enfant  des observations sur son comportement dans son espace naturel,  le cabinet médical   n'est pas un  lieu  familier pour l'enfant. En notant les faits, les situations, sans interpréter, ni vouloir expliquer, ni justifier, on dresse  un tableau  vivant.
Noter  les formes et  les moyens utilisés pour communiquer avec ses parents, ses  frères et soeurs, ou avec  des animaux domestiques, des amis de son âge,  à la crèche .... Comprend-il  les consignes ? Les alertes par rapport au danger ? Prend-il des risques ? Tire-t-il une expérience du contact avec le chaud ?  Avec le froid ?
Ces éléments  bruts,   seront précieux pour   les soignants, surtout  si on s’abstient volontairement  de les relier, les combiner, de les "tricoter " avec des théories  qui courent ici ou là.
Pour réussir l'entrée  à l'école maternelle, le bilan complet doit avoir été fait. Scolariser  un enfant est un droit, mais ce  n'est pas magique,  l'enseignant ne peut agir  utilement et adapter ses interventions qu'à partir d'informations minimales  sur  ce qui est possible pour ce   garçon, sur ce qui  lui pose  des difficultés.


 
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Q/151012002 -  maternelle - hyper activité - CMPP
 
Q/ Mon enfant vient de rentrer en PS de maternelle. L'enseignant m' a alerté sur son comportement parfois étonnant il se met à courir sans raison et tape les autres, il est très agité. A la maison également, je rencontre des problèmes similaires. Je me pose des questions. Je voudrai qu'un "diagnostic" soit posé. Qui doit s'en occuper ? qui doit-on contacter ?
 
R/L'agitation excessive  de votre fils à l'école, à la maison, perturbe sa vie  et ses relations  avec ses camarades, ses frères et  sœurs et elle doit  être douloureuse pour lui  malgré  les apparences. Ne plus se contrôler  permet de libérer du stress, de l'énergie, mais  peut être ressenti comme une perte de maitrise, de pouvoir sur soi, une impuissance.
Le médecin de famille vous  indiquera un pédiatre ou un Centre Médico Psychologique, ou un Centre Médico Pédo Psychologique, pour un bilan et des soins.
Dès   maintenant,  notez  par écrit, le plus objectivement possible, sans interprétation,  le contexte de ses moments d'agitation ; lieux, jour, heure,
qui  était présent, que fait l'enfant  juste avant la crise ... Quel  est apparemment, l'événement déclencheur ? Que dit-il ?
 A l'école maternelle, le psychologue scolaire  peut observer votre fils dans sa classe. Ce tiers  expert, peut  fournir  des éléments pour comprendre son comportement. L'ensemble  de  ses approches  seront utiles aux  thérapeutes, pour aider votre fils par le  jeu, la parole  à comprendre  comment  il " fonctionne". En percevant, en identifiant  la "pulsion"  qui  lui  fait perdre  le contrôle, il pourra apprendre  à  faire avec,  à la détourner, à  trouver des parades .......
Un sport individuel  comment le   judo ou le tir  à l'arc offre des situations pour contrôler son stress, digérer ses échecs, ses frustrations.

 
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Q/ 150803003 - Maternelle - CAMSP
Mon fils Paul a été diagnostiqué, assez rapidement à sa naissance, sourd sévère. Il n'y a pas de sourds dans nos 2 familles. Le CAMSP, qui suit notre fils nous a aidé pour "faire" avec cette difficulté et communiquer avec notre enfant. Paul entre en moyenne section de maternelle, il est joyeux et bien dans sa classe. Il suit des rééducations orthophoniques plusieurs fois par semaine. Le CAMSP pour faciliter les communications avec Paul nous conseille de nous former, mon mari et moi, au LPC (Langage Parlé Complété). Selon le médecin coordonnateur, c'est un bon outil pour faciliter la lecture sur les lèvres, au Cour Préparatoire, pour apprendre à lire. Il faut établir une correspondance entre ce qu'on entend et  les mots, la lecture sur les lèvres permet de pallier ce qui n'est pas entendu mais il y a des syllabes qui sont identiques sur les lèvres. Les signes complémentaires du LPC permettent d'éviter les confusions. Pour Paul, un codeur CODERA (proposé par le maître) lui permettrait de suivre la classe comme ses camarades. Le stage de formation au LPC représente pour nous un investissement important (4 week-ends de 2 jours, les frais de déplacements, l'organisation de la garde de nos 4 enfants) qui nous mène à un total de 4000 €. C'est une dépense que nous ne pouvons pas assumer. Quelles aides obtenir ?

R/L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé AEEH est attribuée par la MDPH. Cette allocation sert à la prise en charge du handicap et des frais d'accompagnement de l'enfant. Votre formation entre dans cete aide à la communication avec votre fils. Cette allocation peut-être modulée, différents compléments existent, variables selon l'importance des aides à donner. Vous pouvez solliciter votre MDPH en fournissant un devis des frais de stage et une estimation de vos frais liés (déplacements, hébergement, garde d'enfant). ATTENTION la demande de cette prise en charge doit être faite avant le stage, ne partez pas en stage sans avoir obtenu l'accord  écrit de votre MDPH. Il faut anticiper au moins 3 mois avant le stage. Le référent scolaire qui accompagne votre fils peut participer utilement au montage du dossier.
 

 
Q/150527003 - maternelle - autiste léger
Mon fils de 3 ans et demi doit entrer à l'école maternelle en septembre 2015.
Il a été diagnostiqué "autiste léger", sans trouble du comportement, il parle
peu mais peut jouer avec d'autres enfants de son âge. Sa future maîtresse veut bien le scolariser mais demande des conseils pour mieux aider mon fils.
Quelles sont les principales recommandations à lui proposer ?

R/La maîtresse doit apporter un cadre très spécifique à l'enfant pour ne pas rater cette première année de maternelle. Retourner vers le médecin ou le service qui a diagnostiqué l'autisme pour avoir son avis sur le soutien possible. Prendre contact avec l'équipe qui suit l'enfant, faire un dossier MDPH pour se diriger peut être vers un accompagnement AVS.
 

 
Q/150528001 - maternelle - AVS - CMPP
Marion est née en 2008, elle est scolarisée en GS maternelle, elle bénéficie de 12 heures d'AVS par semaine, elle fait des apprentissages de niveau PS/MS. Elle est suivie par le CMPP (orthophonie+psychomotricité+psychothérapie). Après avoir refusé d'envisager une orientation IME l'année dernière, les parents ont accepté (grâce au travail conjoint et obstiné de la psychologue scolaire et de l'enseignant réfèrent) cette année de faire cette démarche. Aujourd'hui, cette élève est déjà  notifiée "IME" par la CDAPH. Or, il s'avère qu'il n'y aura pas de place en IME en septembre prochain. Quelle solution pour cette élève? Maintien une année supplémentaire en GS Maternelle ? Passage en CP inenvisageable par l'enseignante ? Affection par dérogation de l' IEN-ASH en CLIS ?
 
R/ Marion est soumise à l'obligation scolaire, le référent de scolarité, sous la responsabilité de l'IEN de votre secteur géographique, et de l'IEN chargé de la scolarisation des élèves handicapés doivent avec vous, trouver la scolarisation la plus profitable, pour une année, pour Marion.
Deux possibilités sont envisageables :                                                           1- le maintien en maternelle en Grande Section pour une année, pour affermir les compétences dans le langage, la communication, enrichir son vocabulaire, poursuivre sa scolarisation, et l'autonomie, l'assurance de soi, le développement corporel.                  

2-
L'entrée en CLIS est possible, en fonction des places disponibles et de l'accord de la MDPH.                                                                                                 
 A ne pas oublier :                                                                                    - La CLIS peut être éloignée du lieu de résidence de la famille, un transport par taxi doit être prévu, la durée des trajets peut être très fatigante pour Marion.                        
- Le maintien de l'accompagnement par AVS est à maintenir sauf si la CLIS dispose d'une AVS à temps complet dans la classe.
 

 
Q/ 150723001 - maternelle - surdité
Mon petit fils de 3 ans va entrer à l'école maternelle, il entend mal, mais mon gendre affirme que cela va s'arranger. Ma fille est inquiète. Que faire ?

R/ La place de grand mère est délicate, vous devez rester très sereine. Le déficit auditif peut être masqué à l'école maternelle ou dans la famille. Dans un cadre connu et des fonctionnements prévisibles et répétitifs l'enfant a un comportement adapté même s'il entend mal ou pas les consignes données. A l'école maternelle,  il fera ce que font ses camarades, le mimétisme permet de pallier aux difficultés d'audition. L'inconvénient de cette "stratégie" est que le langage ne se construit pas. La correspondance entre les objets, les actes, les mots est univoque, elle ne permet pas d'entrer la multiplicité des utilisations des termes même les plus simples. Un exemple, le mot tête, donne aussi la tête de clou, la tête de cochon, la tête de lit....le mal à la tête. Le langage de l'enfant s'enrichit naturellement grâce aux échanges avec les autres enfants et les adultes. L'audition est indispensable pour pouvoir dire et nommer les choses. Elle devient incontournable pour apprendre à lire et mettre en correspondance des lettres, des groupes de lettres et du son. La précocité de l'aide aux enfants sourds ou qui entendent mal est garante de leurs apprentissages scolaires. Vous pouvez vérifier la "Surdité" de votre petit-fils en vous plaçant derrière lui, en frappant dans les mains, ou en froissant du papier de bonbon. Cette méthode doit être confirmée par une visite chez le médecin de famille, qui  vous orientera vers un spécialiste pour un audiogramme.

 

Q/ 150723003 - maternelle - fratrie
J'ai 3 enfants Marine en 5ème, Jérôme entre en CM1 et Bertrand en grande section de maternelle. Il a été maintenu en maternelle pour son retard de développement dû à sa trisomie 21. Jérôme et Bertrand étaient scolarisés dans le même groupe scolaire, Jérôme accompagnait son frère en maternelle. Pour la rentrée de Septembre 2015, Jérôme nous a demandé de changer d'école, il ne veut plus accompagner son frère. Cela nous surprend car Jérôme a toujours été un garçon serviable et généreux avec sa soeur, son frère et ses camarades. Que faire ? Le changement d'école possible nous cause des problèmes d'organisation pour les trajets.

R/Avoir un enfant handicapé est une épreuve pour les parents, mais aussi pour ses frères et sœurs, une violence non choisie. Jérôme,  pour faire court, ne veut plus être le "frère du trisomique", cette charge et cette image sont devenues trop lourdes pour lui, il faut nécessairement agir, face à cette demande légitime. Vous pouvez accéder à la demande de Jérôme, en évitant de le culpabiliser sur les complications que cela peut provoquer. Si cela n'est pas possible naturellement, il faut le  décharger du "tutorat" de son frère.     Pour Jérôme quelques entretiens avec un pédopsychiatre (remboursé par la SS) ou un psychologue clinicien (non remboursé par la SS) peuvent l'aider à verbaliser cette situation devenue trop lourde.  Votre médecin traitant peut utilement vous indiquer un praticien dans votre quartier.
 

 
 



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