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DEFICIENCE INTELLECTUELLE
 Ma fille, après une classe ULIS est entrée en lycée professionnel pour un CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) cuisine de collectivité. Elle circule sans problème entre notre domicile et le lycée, mais les déplacements vers les lieux de stage posent des problèmes. Qui peut nous aider, car je travaille avec des horaires variables et mon mari est souvent en déplacement ? R/ Le Proviseur du lycée ou ses adjoints, avec le professeur responsable de l'organisation des stages, mais aussi le référent de scolarité doivent aider votre fille à prendre ses repères dans les transports en commun. Votre fille doit-être partie prenante de cet apprentissage qui est un acquis pour le futur et sa mobilité professionnelle. D'une part, on peut attribuer des stages qui ne permettent pas de difficultés pour les déplacements. D'autre part, l'établissement peut organiser les premiers déplacements en collaboration avec vous. Q/150720001 - Ecole élémentaire - RASED - CLIS Mon fils a été suivi en maternelle par le RASED. Il a redoublé son CP (Cours Préparatoire) et a des difficultés au CE1. La psychologue scolaire parle d'une orientation en CLIS pour déficients intellectuels. Est-ce une bonne solution ? R/Le parcours scolaire de votre fils a déjà été difficile, le rythme et les contenus de la scolarité "normale" le mettent en difficulté. La CLIS lui permettra de poursuivre ses apprentissages en lecture, en mathématiques et de se développer à son rythme. La CLIS permet ainsi la scolarisation dans les classes ordinaires de l'école élémentaire pour des séquences comme l'EPS (Education Physique et Sportive), l'histoire et la géographie. Une difficulté dans les apprentissages a été constatée, il faut lui apporter l'aide utile et nécessaire.  Q/1505270002 - Collège - ULIS - projet professionnel Mon fils déficient intellectuel léger est en ULIS, il a 15 ans, son enseignante lors de la réunion parents/professeurs m'a demandé de réfléchir avec mon fils à sa sortie d'ULIS à 16 ans, à la rentrée 2016. Cela me paraît prématuré, il était très bien au collège. On m'a parlé aussi du projet professionnel. Quelles solutions ?
Réponse :
La scolarité au collège et en ULIS se termine à 16 ans, il est normal et comme pour tous les élèves de préparer l'après collège.
Votre fils doit être accompagné dans son projet professionnel qui conditionne sa vie d’adulte, C'est une période délicate, mais nécessaire pour anticiper les orientations et construire les choix possibles en toute lucidité.
Qui peut aider votre fils ? - Le référent de scolarité qui suit la mise œuvre du PPS de votre fils, et qui connaît les établissements de votre secteur pouvant l'accueillir.
- Le conseiller d'Orientation du collège qui a accès aux référentiels des métiers et aux réseaux de formation professionnel de votre secteur géographique.
- La MDPH, qui va, avec votre fils, proposer un nouveau projet scolaire et professionnel.
Questions à traiter dans le calme et la sérénité :
1- Votre fils était scolarisé à proximité de votre domicile, il était bien adapté pour ses déplacements et sa vie sociale, la fin du collège marque une rupture qu’il faut gérer. Sa nouvelle orientation va nécessiter des déplacements et peut-être un internat, Il faut qu'il se prépare à cette possibilité.
2- Le choix d'un métier, d'un projet professionnel est difficile pour tous les adolescents.
Par des rencontres, des stages, il se construit et se précise patiemment.
Pistes :
1- Les ULIS des lycées professionnels proposent la préparation de CAP, des adaptations de scolarité sont possibles en tenant compte du référentiels du métier.
2- Les Centres de formation d'apprentis peuvent recevoir des élèves sous PPS pour les préparer à des "parties" de CAP.
3- L’IMPRO (Institut Médico PROfessionnel) offre un accompagnement médico-social et propose des initiations à différents métiers, le plus souvent : horticulture, cuisine, entretien du linge...
Il faut anticiper la procédure pour aboutir à un choix raisonnable pour votre fils.
Q/150527005 - CE2 - SESSAD La MDPH a notifié une prise en charge en SESSAD pour déficients intellectuels, nous habitons un petit village isolé il est en CE2, il est bien dans son école où il y a 2 classes élémentaires. Le maître est gentil, s'occupe bien de lui mais il me conseille de le faire suivre par le SESSAD. A quoi sert le SESSAD ? Que va faire mon fils au SESSAD qu'il ne fait pas en classe ? Le SESSAD est dans la ville voisine à 18 kms, comment sera-t-il pris en charge ?
R/Votre fils est un petit garçon heureux dans son école, avec un maître qui s'occupe bien de lui mais il faut penser à son avenir et lui donner les aides nécessaires pour grandir, bien apprendre à lire, écrire, compter, prendre confiance en lui, maîtriser la communication, raisonner, apprendre des «choses» abstraites.
Un SESSAD de manière individuelle ou en petits groupes propose à l'école, ou dans son local, des activités de psychomotricité, d'orthophonie, de commu-nication, pour l'aider à se développer, à se servir de son intelligence, à mieux apprendre. Ces aides sont complémentaires au travail fait en classe, elles permettent de verbaliser des peurs, des craintes et aussi de centrer son attention, de fortifier les apprentissages.
Prenez contact avec le SESSAD rapidement, les places sont « chères », le directeur organisera la prise en charge et éventuellement les déplacements de votre fils. Q/ 150527007 - IME - CLIS Un garçon né en 2007, est actuellement en IME à temps plein. L'enseignante de l' IME a dit aux parents qu'il faudrait envisager un réorientation vers un CLIS. Cette proposition effraie les parents qui souhaiteraient faire un "essai" avant d'envisager cette réorientation. Est ce possible? Comment procéder? Faut-il faire quand même une demande à la MDPH ? (dossier d'orientation en CLIS). Peut on envisager un "dispositif partagé" (un peu d'école en CLIS et un accueil en IME)? Mais alors l'enfant aurait quoi comme notification ? R/Une nouvelle orientation est une décision à concerter entre l’élève, sa famille et les professionnels.
Des contacts avec le directeur de l’IME et le référent de scolarité du secteur vous permettront de définir un nouveau projet de scolarité pour votre fils.
L'IME offre un espace sécurisant, protégé, la CLIS est dans une école «ordinaire», elle permet la vraie vie d’écolier, mais elle demande des compétences pour communiquer et se protéger.
Si cela est possible géographiquement en accord avec la MDPH, un stage en CLIS peut permettre de valider cette option.
Dans une première phase, le temps peut être partagé entre l’IME et la CLIS pour une période de transition courte.
Le bon sens et la réglementation générale des écoles n'autorisent pas la scolarité simultanée dans deux écoles.
L'école n'est pas un "centre de loisirs" à disposition, même si ceux-ci ont leur vertu éducative.
Les apprentissages ont besoin de continuité et de progressivité pour être efficaces. La scolarité doit donc avoir une unité de lieu et de pilotage par un seul enseignant.
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