ECOLE ELEMENTAIRE
Depuis 1882, la Nation impose et s'impose que tous les enfants dès l'âge de 6 ans soient « enseignés » maintenant jusqu'à 16 ans.
Cette scolarisation peut prendre des formes différentes :
- dans une école ;
- dans un établissement médico-social, ex: IME, ITEP mais aussi hôpitaux pour enfants ;
- par correspondance avec un centre agréé ;
- à domicile par la famille : dans ce cas, un inspecteur contrôle régulièrement les acquisitions de l'élève.
 Ma fille ne peut aller en ULIS car le collège est considéré comme un endroit dangereux pour son handicap. Elle a effectué sa dernière année en CLIS avec une dérogation acceptée par la MDPH; elle est en attente d'un IME depuis deux ans et à la rentrée, on ne nous a proposé aucune solution, elle se retrouve sans rien. Quelles sont les possibilités pour ma fille ? Que peut faire l'Education Nationale ou la MDPH ? R/ Votre fille de 13 ans a droit à une scolarité sous une forme ou sous une autre ULIS ou IME -vue son âge (article 131-1 du code de l'éducation). Mettez-vous en contact, dès que possible, avec le référent de scolarité qui suit le PPS de votre fille ou avec l'inspecteur chargé de la scolarisation des élèves handicapés (IEN-ASH) ses coordonnées se trouvent sur le site de l'Inspection Académique de votre département. Ils doivent trouver une alternative raisonnable pour scolariser votre fille. Vous pouvez saisir en urgence la MDPH, une commission spéciale des enfants sans solution se réunit régulièrement et particulièrement à la rentrée scolaire. Pour argumenter votre demande, il est nécessaire que vous obteniez du professionnel qui vous a déconseillé la scolarisation de votre fille en ULIS, vu le contexte du collège d'accueil, un justificatif des motifs qui le conduisent à cet avis.  Ma fille a 10 ans, élève de CE2 présente des difficultés combinées qualifiées de dyspraxie et dysorthographie. Ses apprentissages à l'école sont plus lents que sa sœur aînée. Elle est volontaire et fait des progrès. Elle bénéficie de l'aide d'une AVS 12 heures par semaine, cela lui permet d'ordonner son travail et d'éviter la dispersion. La classe dure 24 heures par semaine, peut-on avoir une AVS à plein temps ? R/ L'Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS) est une aide physique et intellectuelle pour accompagner l'élève pour "ce qu'il ne peut pas faire seul" ou qu'il est en train de maîtriser. L'AVS intervient sur les directives et la responsabilité de l'enseignant de la classe. Cette assistance peut organiser le travail redire les consignes, analyser les erreurs mais a pour inconvénient de ne pas développer les capacités d'autonomie, à analyser les situations, à chercher l'information, à imaginer des hypothèses, construire des raisonnements. Tout élève qui bénéficie d'une aide, prend rapidement l'habitude de la solliciter devant le premier obstacle. L'élève apprend mais surtout s'apprend, il construit ses connaissances. Pour apprendre le métier d'écolier/élève, votre fille doit avoir des temps de de travail sans assistance. L'emploi du temps de l'AVS a été établi par le référent de scolarité de la classe. L'AVS est présente pour aider votre fille dans les matières qui sont les plus difficiles pour elle. Le PPS arrêté par la MDPH fixe le nombre d'heures par semaine, d'intervention d'une AVS. S'il vous paraît insuffisant, vous pouvez, par l'intermédiaire du référent de sciolarité, lors des rencontres de suivi, à ce que cette dotation soit augmentée. est nécessaire d'étayer votre demande par un compte rendu de l'enseignant et du médecin spécialisé qui suit votre fille.
 Q/150720001 - Ecole élémentaire - RASED - CLIS Mon fils a été suivi en maternelle par le RASED. Il a redoublé son CP et a des difficultés au CE1. La psychologue scolaire parle d'une orientation en CLIS pour déficients intellectuels. Est-ce une bonne solution ?
R/Le parcours scolaire de votre fils a déjà été difficile, le rythme et les contenus de la scolarité "normale" le mettent en difficulté. La CLIS lui permettra de poursuivre ses apprentissages en lecture, en mathématiques et de se développer à son rythme. La CLIS permet ainsi la scolarisation dans les classes ordinaires de l'école élémentaire pour des séquences comme l'EPS, l'histoire et la géographie. Une difficulté dans les apprentissages a été constatée, il faut lui apporter l'aide utile et nécessaire. Mon fils de 9 ans est en CE1, l'école n'est pas son fort , il a été vu par une psychologue scolaire qui me conseille de prendre rendez-vous auprès du CMPP de mon secteur ou auprès du CMPEA. Quelles sont les différences des aides entre les deux ? Que choisir ?
R/ A savoir : il y a des délais d'attente de 6 mois à 1 an ! Conseils : commencer par s'inscrire sur une liste d'attente et préparer un dossier pour chaque liste d'attente. Faire un suivi régulier pour connaître l'état d'avancement de votre demande et vérifier si votre dossier est complet. En attendant, vous pouvez consulter au plus tôt votre médecin traitant qui vous conseillera éventuellement une consultation spécialisée.
Quelle différence entre le CMPEA et le CMPP ? On rencontre des différences suivants les départements. Pour le Gard, par exemple, le CMPEA (Centre médical psychologique enfants adolescents) a le devoir de recevoir les personnes assez vite, il oriente mais assure peu le suivi.
Le CMPP (Centre médical psycho-pédagogique) travaille par secteur et traite des troubles de l'apprentissage, psychologiques, pour des enfants qui ont besoin d'une assistance globale, parfois même avec une prise en charge au long court. Q/ 150527006 - CP - PPS- hyper actif Mon fils a 6 ans, il est diagnostiqué "hyperactif" il a de grandes difficultés à rester en place 5 minutes et à concentrer son attention. A l'école maternelle, la maîtresse était tolérante par rapport à ses déplacements et ses interventions, il avait un coin à lui pour être autonome. Comment faire au Cour Préparatoire ? Il a un PPS et devrait être suivi par le CMPP de notre secteur, mais il est sur une liste d'attente. Que faire pour qu'il apprenne à lire normalement ? R/ Il faut rencontrer, si cela est possible avec votre fils, avant les vacances, l’enseignant du CP pour qu'il "découvre les murs" et la nouvelle maîtresse, et qu'on lui dise en mots simples que c'est là, dans cette classe qu'il va apprendre à lire, ce qui est une grande aventure. Le médecin ou le service qui a diagnostiqué votre fils, peut donner des conseils à la maîtresse du CP pour "gérer" son attention, le mettre à une table seul devant elle, lui fixer un plan de travail précis et minuté, en utilisant un compte minute de cuisine par exemple, toutes les "Astuces" qui marchent et fixent un cadre à l'enfant sont bonnes, elles permettent de limiter l'énergie, de fixer des cadres, d'éviter les angoisses, le vide, elles sont aussi bonnes pour les élèves de la classe.
Le référent de scolarité suit la mise en œuvre du PPS, il a l'expérience et le savoir-faire de la scolarisation des élèves "hyperactifs", vous devez le contacter dès la rentrée pour qu’il accompagne si nécessaire l'enseignante.
Prenez, dès le mois de juin, un rendez-vous avec le CMPP, les "places sont chères" et les délais de prise en charge peuvent être de 6 mois, n'hésitez pas à renouveler votre demande. Pensez aussi à proposer à votre fils des activités sportives qui demandent un contrôle de soi, de ses gestes, et l'acquisition de discipline: la danse, le judo, l'escrime... Q/150527005 - CE2 - SESSAD La MDPH a notifié une prise en charge en SESSAD pour déficients intellectuels, nous habitons un petit village isolé mon fils est en CE2, il est bien dans son école, 2 classes élémentaires. Le maître est gentil, s'occupe bien de lui mais il me conseille de le faire suivre par le SESSAD. A quoi sert le SESSAD ? Que va faire mon fils au SESSAD qu'il ne fait pas en classe ? Le SESSAD est dans la ville voisine à 18 kms, comment sera-t-il pris en charge ?
R/Votre fils est un petit garçon heureux dans son école, avec un maître qui s'occupe bien de lui mais il faut penser à son avenir et lui donner les aides nécessaires pour grandir, bien apprendre à lire, écrire, compter, prendre confiance en lui, maîtriser la communication, raisonner, apprendre des «choses» abstraites.
Un SESSAD de manière individuelle ou en petits groupes propose à l'école, ou dans son local, des activités de psychomotricité, d'orthophonie, de commu-nication, pour l'aider à se développer, à se servir de son intelligence, à mieux apprendre. Ces aides sont complémentaires au travail fait en classe, elles permettent de verbaliser des peurs, des craintes et aussi de centrer son attention, de fortifier les apprentissages.
Prenez contact avec le SESSAD rapidement, les places sont « chères », le directeur organisera la prise en charge et éventuellement les déplacements de votre fils.
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